L’observation de la sauvagine à Baie-du-Febvre
Quoi faire - Sport et plein airDescription
À chaque printemps vers la fin du mois de mars, les oies blanches volant en direction de la Terre de Baffin s’arrêtent dans les champs de Baie-du-Febvre afin de faire le plein d’énergie. Elles se nourrissent du grain resté dans les champs après la moisson. Des milliers de visiteurs viennent admirer le spectacle grandiose des envolées de ces oiseaux magnifiques.
Ce site (RAMSAR) est reconnu comme Réserve de la Biosphère par l’UNESCO.
Les meilleurs moments pour l’observation ? Leurs déplacements quotidiens sont influencés par les facteurs climatiques tels le vent, la pluie, la disponibilité de la nourriture dans les champs, etc. Les journées ensoleillées, elles quittent les plans d’eau le long de la route 132 dès le lever du soleil pour y revenir au milieu de l’avant-midi. Elles quitteront à nouveau vers 16 h et reviendront en soirée. Les journées d’intempéries, vent, pluie, elles ne reviennent pas au cours de la journée, mais seulement le soir.
Leur retour, le soir, est un moment magique, mais davantage étendu dans le temps. Ce retour débute environ une heure avant le coucher du soleil pour se poursuivre presque aussi longtemps après le crépuscule. Il faut avoir assisté au moins à leur envolée matinale. On peut y voir des milliers d’oiseaux s’envoler en même mouvement.
Prendre note que le Centre d’interprétation a fermé ses portes et le bâtiment a été vendu en 2020.
Premier site d’observation : sur la Route 132, en face du 550 route Marie-Victorin
Deuxième site d’observation : sur la Route 132 le « site La Bernache » situé à côté du 513 rte Marie-Victorin
Troisième site d’observation : sur la route Janelle, un Tunnel-affut est installé sur le site des bassins des eaux usées. Ce site est très fréquenté et reconnu par les ornithologues.
À l’automne, les oies ne s’arrêtent pas à Baie-du-Febvre. Les aires de repos du printemps sont devenues des champs de céréales, de maïs-grain surtout.
Pourquoi Baie-du-Febvre ?
Chaque année, de mars à mai, Baie-du-Febvre accueille près de 500 000 oies blanches en migration vers leur lieu de nidification.
Le long périple migratoire (environ 5 000 km.) nécessite une considérable somme d’énergie sous forme de graisse. Les denticules de son bec lui permettent de couper dans le sol les racines de rhizomes des plantes dont il se nourrit. Les résidus des récoltes de maïs, laissés dans les champs l’automne précédent, sont des sources privilégiées d’énergie.
La plaine inondée, à la fonte des neiges, constitue un environnement sécuritaire. L’oie peut se placer à l’abri de ses prédateurs terrestres naturels tels le coyote et le renard roux.
Bref, l’Oie blanche trouve à Baie-du-Febvre, chaque printemps, des aires de repos et de la nourriture pour plusieurs jours avant de continuer sa longue migration qui l’amènera, au début de juin, dans son aire de nidification. De la qualité de son séjour à Baie-du-Febvre dépend, en bonne partie, le succès de la nidification.
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ADRESSE
298, route Marie-Victorin
Baie-du-Febvre, Québec, J0G 1A0 -
COORDONNÉES
Téléphone : 819-293-6960
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HORAIRE
Il est difficile de prévoir l'arrivée des oies dans notre région. Gardez un oeil à notre page Facebook (Tourisme Nicolet-Yamaska) nous vous tiendrons informés.
Habituellement elles sont présentes vers le mois d'avril.